The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D
Par Grezzo, le 16 juin 2011, sur Nintendo 3DS – The Legend of Zelda: Ocarina of Time et tout est dit. Il serait bien prétentieux, en 2011, de revenir sur les qualités de l’un des plus grands titres de l’histoire du jeu vidéo. Il n’est pas parfait, loin de là (où est passé le génie des musiques de Zelda III ?) mais c’est un titre connu de tous maintes et maintes fois acclamé. Néanmoins, il est légitime de se demander ce que peut bien valoir le remake 3DS qui, s’il semble fidèle, est développé par un studio loin d’être célèbre.
L’épreuve du temps
Vous le constaterez en comparant les deux versions, Ocarina of Time 3D est beaucoup plus joli que sur Nintendo 64. Les textures sont propres, les modélisations détaillées, bref, la réalisation graphique fait un bond de sept ans dans le temps. Mais ce qui frappe surtout, une fois le jeu au creux de la main, c’est la fluidité avec laquelle ce merveilleux univers bouge. On passe d’un framerate toussotant à du 60 frames par seconde. L’épais brouillard que n’aurait pas renié Silent Hill typique de la Nintendo 64 disparaît également au détour de ce portage, ce qui rend le tout très agréable à regarder, surtout en relief.
En effet, parmi les nouveautés de cette mouture : la 3D. Sinon, ça ne s’appellerait pas Ocarina of Time 3D. C’est un peu le fer de lance de la machine, mais c’est loin d’être aussi convaincant que ça en a l’air, la faute à une erreur de conception bête comme chou : les équipements tels que le lance-pierre ou l’arc utilisent, et c’est très judicieux, les fonctionnalités gyroscopiques de la machine. On se retrouve à déplacer sa console pour viser, ça fonctionne bien, l’option est donc la bienvenue. Le hic, c’est qu’en bougeant la machine, toute la belle 3D se brouille. Il faut donc prendre soin de désactiver la 3D pour viser. Très pratique…
De gros efforts pour le confort
En dehors de ce détail, pratique, ce titre l’est. Si l’ergonomie est loin d’être la caractéristique principale de ce genre de jeu, qui demande souvent de naviguer dans des menus fatigants pour changer les objets assignés aux boutons d’action, cet Ocarina of Time 3D s’en tire avec les honneurs puisqu’il a le bon goût de placer des icônes sur l’écran tactile, pour accéder à l’ocarina d’un « clic ». Dans l’ensemble, le titre s’est vu légèrement simplifié avec quelques éléments réajustés, mais rien qui ne change fondamentalement l’aventure. Par ailleurs, des pierres sheikas ont été disposées dans la cabane de Link ainsi que dans le Temple du Temps, pour donner des indices aux débutants, pratique que je ne cautionnerai jamais : la débrouillardise, il n’y a que ça de vrai. Pour les gamers plus expérimentés, deux bonus de bon goût ont été ajoutés, un boss rush mode qui manquait cruellement dans la version originale et la fameuse Master Quest qui n’est plus une vraie exclusivité mais qui a le mérite d’être présente…
Au final, la question subsiste : cette version vaut-elle la peine d’être pratiquée ? Si vous n’avez jamais touché au titre original, la question ne se pose même pas. Je vous envie, même, d’avoir la chance de découvrir cette pépite pour la toute première fois. Et puis, ce n’est pas comme s’il y avait, pour l’instant, énormément de choix sur 3DS. Si vous connaissez déjà le jeu, et bien vous savez tout autant que moi que vous ne résisterez pas longtemps à l’appel de la quête de la Triforce dans une version ultime…
about 13 years ago
J’adore tes; texte &é tes image bisous
about 13 years ago
Hann, j’adore Ocarina of time!
La je l’ai fini!!