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Akumajô Special: Boku Dracula-kun

Par Konami, le 19 octobre 1990, sur Famicom – Écrire qu’Akumajô Special est à Castlevania ce que Parodius est à Gradius n’est pas faux, même si le succès du premier n’est pas comparable à celui du second. Cet hors-série n’a, en fait, pas grand-chose à voir avec Castlevania si ce n’est le héros que l’on contrôle : le comte lui-même, mais dans sa version petit garçon. Ce dernier, pas vindicatif pour un sou, ne sort pas de sa vaste et belle demeure pour agresser le Belmont local mais en réponse à la provocation d’une sorte de dinosaure connu sous le nom de Garamoth. Un gros délire qui n’a rien à voir avec Castlevania, finalement.

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Castlevania II: Belmont’s Revenge

Par Konami, le 12 juillet 1991, sur Game Boy – Le titre occidental de cet épisode ne l’indique pas explicitement, mais ce Castlevania II: Belmont’s Revenge n’est autre que la suite de Castlevania: The Adventure. Au secours, crieront les plus prudents, et ils n’ont pas tort quand on connaît la piètre qualité du premier opus Game Boy. Pourtant, en moins de deux ans, les quatre développeurs de ce Dracula Densetsu II comme on l’appelle au Japon ont su gommer quelques erreurs, grossières mais fatales, du premier opus pour rendre une copie beaucoup plus convaincante. Voire même franchement concluante. C’était la moindre des choses…

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Castlevania III: Dracula’s Curse

Par Konami, le 22 décembre 1989, sur Famicom – Ceux qui me connaissent le savent : je considère cet Akumajô Densetsu comme le plus grand jeu vidéo de tous les temps. Au moins, le décor est posé. Après avoir programmé un second épisode orienté aventure et très différent du premier opus (à une époque où le terme « suite » ne signifiait pas systématiquement version 1.5), Konami se rétracte et met en chantier l’érection d’un « nouvel » épisode 100% action. Nouvel entre guillemets puisque celui-ci se contente de répéter, dans les grandes lignes, le tout premier volet de la saga, en approfondissant toutes ses composantes. En résulte un titre étonnamment profond et à l’ambiance unique. Une des plus belles cartouches de la Famicom et un des colosses de la courte histoire des jeux vidéo.

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Castlevania: The Adventure

Par Konami, le 27 octobre 1989, sur Game Boy – On ne présente plus Dracula Densetsu, que l’on connait sous nos latitudes sous le titre de Castlevania: The Adventure. En plus d’être d’une difficulté alarmante, il est considéré par une majorité de gamers comme le plus mauvais épisode de la saga. Le problème ne vient pas uniquement de la maniabilité horripilante. Le fait est qu’on a enlevé à cet opus, allez savoir pourquoi, tout ce qui fait d’un Castlevania un Castlevania. Amputé d’un grand nombre d’éléments qui font la force de la série, il ne reste, hélas, pas grand-chose à cet opus pour briller.

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Haunted Castle

Par Konami, le 22 février 1988, sur JAMMA puis PlayStation 2Akumajô Dracula, que l’on connaît sous le titre d’Haunted Castle dans les pays occidentaux, est longtemps resté le seul et unique représentant de la saga dans le milieu des game centers. Il est également un des épisodes les moins joués de toute la série, malgré une émulation parfaite depuis des lustres et une réédition sur PlayStation 2 en 2006 (dans la gamme Oretachi GaCen Zoku de Hamster). En effet, il a la réputation d’être forgé d’une difficulté calibrée pour les Dieux de l’Olympe, à cause, en très grande partie, à un gameplay extrêmement gauche. Derrière cet effroyable challenge se cache pourtant un épisode tout à fait honorable.

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Castlevania II: Simon’s Quest

Par Konami, le 28 août 1987, sur Famicom Disk System – La vraie suite de Castlevania n’est pas, vous l’avez compris, Vampire Killer mais bel et bien ce Castlevania II: Simon’s Quest que l’on appelle, dans sa version originale, Dracula II: Noroi no Fûin. Cet épisode se rapproche plus du volet MSX2 que du volet Famicom Disk System, pour tout vous dire, puisqu’il embrasse goulûment la mode de l’aventure. Moins d’action, moins de plateformes et moins de combats composent les pérégrinations de Simon. En substitut, de l’exploration, du farming et des énigmes bâtissent la première très grande quête en extérieur de la saga.

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Castlevania: Lords of Shadow

Castlevania: Lords of Shadow

Par MercurySteam, le 5 octobre 2010, sur PlayStation 3 et Xbox 360 – Quelques années se sont écoulées avant que Konami n’avoue sa grande incapacité à faire un bon, un grand Castlevania en 3D. Ni les épisodes Nintendo 64, ni les volets PlayStation 2 n’avaient réussi à convaincre entièrement. Devant ces échecs répétés, c’est au jeune développeur espagnol, MercurySteam, que revient le flambeau. Pas entièrement bien sûr, puisque le projet est chapeauté, tout de même, par les productions Kojima. Toujours est-il que si l’excellence de ce nouveau chapitre de la saga ne se dément franchement pas, il est légitime de se demander si ce qu’on a entre les mains est bel et bien un épisode de la très vieille série Castlevania.

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Vampire Killer

Par Konami, le 30 octobre 1986, sur MSX2 – La deuxième incarnation de la série n’est pas ce qu’on pourrait appeler une suite. Quand on regarde les dates de sortie des deux premiers épisodes, on se rend compte que l’un et l’autre ont été publiés avec seulement quelques semaines d’écart, pas plus. Et chaque version a ses propres spécificités. Adapté au MSX2, cette mouture (que l’on a rebaptisée Vampire Killer pour l’Europe et qui n’est jamais arrivée sur le sol états-unien) a cultivé son propre style, avec un gameplay différent. Même si tout les rapproche, jusqu’au titre Akumajô Dracula qu’ils portent en commun, ils proposent l’un et l’autre des expériences radicalement différentes.

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Castlevania

Par Konami, le 26 septembre 1986, sur Famicom Disk System – Premier article d’un long dossier, consacré au premier épisode de la grande saga de Konami, j’ai nommé Castlevania, traduction fantaisiste d’Akumajô Dracula. Oui, j’ai bien écrit le premier. Contrairement à la croyance populaire qui veut que la série soit née sur MSX, c’est bel et bien sur Famicom Disk System qu’a vu le jour (sans mauvais jeu de mot) ce premier volet. 1986, ça ne nous rajeunit pas, je n’étais, pour ainsi dire, même pas encore une lueur de désir dans les yeux de mon père. Et malgré un âge avancé, la série n’a en réalité pas beaucoup changé, au fil des années. Retour sur un immortel du jeu vidéo.

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Le projet Castlevania

Ceux qui ont la malchance de me connaître le savent : j’ai une grande passion. Une passion chronique, dirais-je même, puisqu’à chaque sortie d’un nouvel épisode de cette grande saga, mes hormones s’affolent. Il s’agit, sans suspens aucun (à la lecture du titre de l’article et à la vue de l’illustration ci-dessus…), de la vieille série de Konami : Akumajô Dracula, Castlevania comme on l’appelle chez nous.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, mon amour pour Castlevania s’est déclaré relativement tard. Je connaissais, bien sûr, la série avant le coup de foudre. Mais c’est en 2001 que tout a vraiment commencé dans mon cœur. La Game Boy Advance venait de sortir et il n’y avait pas énormément de choix, pour le line-up de lancement, en dehors de Circle of the Moon. Je l’ai acheté et ce fut une excellente surprise. Je n’imaginais pas encore, à l’époque, à quel point ce titre allait changer ma vie de gamer.

Depuis le 22 juin 2001, donc, date de sortie de la GBA dans l’hexagone, il ne s’est pas écoulé un seul jour sans que je parle de Castlevania, que j’écrive sur Castlevania, que je découvre, redécouvre, reredécouvre Castlevania, que j’écoute Castlevania… Ma came, quoi !

Au point que j’en ai fait l’œuvre d’une vie, un site amateur mal programmé et mal écrit mais qui était ma plus grande passion sur Internet. Un site qu’on ne nommera pas pour laisser les morts reposer en paix, puisqu’il a été assassiné par Free, sans que je puisse en récupérer une seule ligne. J’ai pourtant essayé, mais bon, tant pis.

Qu’à cela ne tienne ! À l’occasion de la sortie du plus grand jeu vidéo de toute l’histoire, j’ai décidé de me refaire tous les épisodes, un par un, et d’en faire un énorme dossier sur ce modeste blog. Chaque partie sera l’occasion d’un article. Il est pour l’instant difficile de dire si le projet aboutira, ni quand je pourrai écrire un point final à ce déluge d’HTML, mais j’espère en arriver au bout. Ce qui n’empêchera pas, je le jure, la mise à jour habituelle et régulière du blog. Bonne lecture !