Rideau ! (Jusqu’à nouvel ordre…)

Toutes les bonnes choses ont une fin. Les mauvaises aussi d’ailleurs… C’est après deux (courtes) années d’existence que je mets un terme à ce blog. Non pas qu’y écrire ait eu le temps de me lasser (le rendement n’y étant franchement pas, je ne peux pas dire que ce blog ait drainé toute mon énergie) mais la recrudescence de spams me donne envie d’arrêter. Ce n’est pas là mon dernier mot, puisque mes lecteurs (ou tout du moins, ma seule lectrice, n’est-ce pas Angeline) pourra trouver mon nouveau blog, dans une autre dimension dont je communiquerai l’URL sous peu.

Sayonara bye bye, et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Akumajô Special: Boku Dracula-kun

Par Konami, le 19 octobre 1990, sur Famicom – Écrire qu’Akumajô Special est à Castlevania ce que Parodius est à Gradius n’est pas faux, même si le succès du premier n’est pas comparable à celui du second. Cet hors-série n’a, en fait, pas grand-chose à voir avec Castlevania si ce n’est le héros que l’on contrôle : le comte lui-même, mais dans sa version petit garçon. Ce dernier, pas vindicatif pour un sou, ne sort pas de sa vaste et belle demeure pour agresser le Belmont local mais en réponse à la provocation d’une sorte de dinosaure connu sous le nom de Garamoth. Un gros délire qui n’a rien à voir avec Castlevania, finalement.

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Castlevania II: Belmont’s Revenge

Par Konami, le 12 juillet 1991, sur Game Boy – Le titre occidental de cet épisode ne l’indique pas explicitement, mais ce Castlevania II: Belmont’s Revenge n’est autre que la suite de Castlevania: The Adventure. Au secours, crieront les plus prudents, et ils n’ont pas tort quand on connaît la piètre qualité du premier opus Game Boy. Pourtant, en moins de deux ans, les quatre développeurs de ce Dracula Densetsu II comme on l’appelle au Japon ont su gommer quelques erreurs, grossières mais fatales, du premier opus pour rendre une copie beaucoup plus convaincante. Voire même franchement concluante. C’était la moindre des choses…

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Castlevania III: Dracula’s Curse

Par Konami, le 22 décembre 1989, sur Famicom – Ceux qui me connaissent le savent : je considère cet Akumajô Densetsu comme le plus grand jeu vidéo de tous les temps. Au moins, le décor est posé. Après avoir programmé un second épisode orienté aventure et très différent du premier opus (à une époque où le terme « suite » ne signifiait pas systématiquement version 1.5), Konami se rétracte et met en chantier l’érection d’un « nouvel » épisode 100% action. Nouvel entre guillemets puisque celui-ci se contente de répéter, dans les grandes lignes, le tout premier volet de la saga, en approfondissant toutes ses composantes. En résulte un titre étonnamment profond et à l’ambiance unique. Une des plus belles cartouches de la Famicom et un des colosses de la courte histoire des jeux vidéo.

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Metroid Prime Pinball

Par Fuse Games, le 24 octobre 2005, sur DS – L’erreur de Fuse Games en réalisant Super Mario Ball se situe précisément au niveau du choix de la licence. Certes, Mario est plus vendeur que Samus, aucun doute. Mais qui mieux que la chasseuse de prime du futur peut se rouler en boule ? Personne. Je suis catégorique. Le mariage entre un jeu de flipper et la licence Metroid coulait alors de source. Mais plus qu’une bête machine à boule (comme on le dit, paraît-il, en québécois), Metroid Prime Pinball permet de revivre l’aventure de Metroid Prime, en quelque sorte.

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Castlevania: The Adventure

Par Konami, le 27 octobre 1989, sur Game Boy – On ne présente plus Dracula Densetsu, que l’on connait sous nos latitudes sous le titre de Castlevania: The Adventure. En plus d’être d’une difficulté alarmante, il est considéré par une majorité de gamers comme le plus mauvais épisode de la saga. Le problème ne vient pas uniquement de la maniabilité horripilante. Le fait est qu’on a enlevé à cet opus, allez savoir pourquoi, tout ce qui fait d’un Castlevania un Castlevania. Amputé d’un grand nombre d’éléments qui font la force de la série, il ne reste, hélas, pas grand-chose à cet opus pour briller.

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Haunted Castle

Par Konami, le 22 février 1988, sur JAMMA puis PlayStation 2Akumajô Dracula, que l’on connaît sous le titre d’Haunted Castle dans les pays occidentaux, est longtemps resté le seul et unique représentant de la saga dans le milieu des game centers. Il est également un des épisodes les moins joués de toute la série, malgré une émulation parfaite depuis des lustres et une réédition sur PlayStation 2 en 2006 (dans la gamme Oretachi GaCen Zoku de Hamster). En effet, il a la réputation d’être forgé d’une difficulté calibrée pour les Dieux de l’Olympe, à cause, en très grande partie, à un gameplay extrêmement gauche. Derrière cet effroyable challenge se cache pourtant un épisode tout à fait honorable.

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Silent Hill Outbreak

Cool ! Un nouveau Diablo. Wait...

Bon, on sait depuis quelques années que Silent Hill s’éparpille. Entre les novels, les studios exotiques, les UMD de l’arnaque ou les bornes d’arcade monstrueuses, Silent Hill est quelque peu sorti des sentiers tout tracés par la Silent Team de l’époque. Mais, monsieur, excusez-moi. Quelle série ne s’est jamais dispersée ? En tant que saga, il est tout à fait sain de voir apparaître des hors-séries douteux ou des remakes racoleurs. C’est ainsi qu’est annoncé Silent Hill: Book of Memories sur PlayStation Vita, une création WayForward.

Comme l’avait fait Biohazard en son temps (remember), cet Silent Hill optera pour une orientation multijoueurs. Pourquoi pas, après tout. Mais pourquoi, que diable, pourquoi avoir choisi cette vue aérienne ? La caméra est à mon humble avis l’élément de peur numéro un dans la série. On ne l’a que trop constaté dans Homecoming et Shattered Memories où la gestion de la vue plus libre avait également éradiqué tout soupçon de pétoche. Là, c’est encore pire. Cette vue fixée au plafond affiche d’emblée l’environnement dans lequel on lanterne. Bonjour l’ambiance !

Au niveau des contenus ou du déroulement du jeu, difficile de se faire une idée pour le moment, même s’il semblerait qu’il soit possible, au choix, de sélectionner une ancienne gloire de la série (je vois déjà se pointer tous les clones de James Sunderland) ou de créer son gus. C’est autour du « book of memories«  qui donne son sous-titre à l’épisode et qui, accessoirement, contient les souvenirs des joueurs (paraît-il) que l’intrigue devrait tourner. D’ici là, on attend d’en savoir plus et d’être agréablement surpris de ce fiasco annoncé.

Donkey Kong

Par Nintendo, le 14 juin 1994, sur Game Boy puis 3DS – Avant de chasser les bananes à dos d’autruche ou de se prendre des carapaces bleues dans le popotin, Donkey Kong était un authentique méchant. Oui, de ceux qui capturent les jeunes femmes et les emmènent en haut d’un échafaudage. D’ailleurs, avant que Mario ne lui pique la vedette, le gorille avait sa propre série, toujours d’actualité de nos jours (mais bien moins prolifique qu’à l’époque), et dont quelques unes des plus belles heures ont vu le jour sur la monochrome de Nintendo.

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Deathsmiles

Par Cave, le 19 octobre 2007, sur CAVE CV1000 puis Xbox 360 Danmaku et scrolling horizontal ne font pas bon ménage. D’ailleurs, depuis Progear no Arashi sur CPS-2, Cave n’avait pas développé de titre qui défilait dans ce sens. Mais Deathsmiles vient rompre cette triste monotonie avec ses petites coquines d’Halloween et un tas d’originalités, pour un jeu, qui au final, est peut-être le shooting game le plus original et le plus accessible qu’il m’ait été donné de pratiquer depuis fort longtemps.

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