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Castlevania

Par Konami, le 26 septembre 1986, sur Famicom Disk System – Premier article d’un long dossier, consacré au premier épisode de la grande saga de Konami, j’ai nommé Castlevania, traduction fantaisiste d’Akumajô Dracula. Oui, j’ai bien écrit le premier. Contrairement à la croyance populaire qui veut que la série soit née sur MSX, c’est bel et bien sur Famicom Disk System qu’a vu le jour (sans mauvais jeu de mot) ce premier volet. 1986, ça ne nous rajeunit pas, je n’étais, pour ainsi dire, même pas encore une lueur de désir dans les yeux de mon père. Et malgré un âge avancé, la série n’a en réalité pas beaucoup changé, au fil des années. Retour sur un immortel du jeu vidéo.

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Le projet Castlevania

Ceux qui ont la malchance de me connaître le savent : j’ai une grande passion. Une passion chronique, dirais-je même, puisqu’à chaque sortie d’un nouvel épisode de cette grande saga, mes hormones s’affolent. Il s’agit, sans suspens aucun (à la lecture du titre de l’article et à la vue de l’illustration ci-dessus…), de la vieille série de Konami : Akumajô Dracula, Castlevania comme on l’appelle chez nous.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, mon amour pour Castlevania s’est déclaré relativement tard. Je connaissais, bien sûr, la série avant le coup de foudre. Mais c’est en 2001 que tout a vraiment commencé dans mon cœur. La Game Boy Advance venait de sortir et il n’y avait pas énormément de choix, pour le line-up de lancement, en dehors de Circle of the Moon. Je l’ai acheté et ce fut une excellente surprise. Je n’imaginais pas encore, à l’époque, à quel point ce titre allait changer ma vie de gamer.

Depuis le 22 juin 2001, donc, date de sortie de la GBA dans l’hexagone, il ne s’est pas écoulé un seul jour sans que je parle de Castlevania, que j’écrive sur Castlevania, que je découvre, redécouvre, reredécouvre Castlevania, que j’écoute Castlevania… Ma came, quoi !

Au point que j’en ai fait l’œuvre d’une vie, un site amateur mal programmé et mal écrit mais qui était ma plus grande passion sur Internet. Un site qu’on ne nommera pas pour laisser les morts reposer en paix, puisqu’il a été assassiné par Free, sans que je puisse en récupérer une seule ligne. J’ai pourtant essayé, mais bon, tant pis.

Qu’à cela ne tienne ! À l’occasion de la sortie du plus grand jeu vidéo de toute l’histoire, j’ai décidé de me refaire tous les épisodes, un par un, et d’en faire un énorme dossier sur ce modeste blog. Chaque partie sera l’occasion d’un article. Il est pour l’instant difficile de dire si le projet aboutira, ni quand je pourrai écrire un point final à ce déluge d’HTML, mais j’espère en arriver au bout. Ce qui n’empêchera pas, je le jure, la mise à jour habituelle et régulière du blog. Bonne lecture !

Castlevania: Lords of Shadow pour le 24 septembre

Castlevania: Lords of Shadow

Vivement.

Merci Amazon. Comme c’est parfois (souvent) le cas, le libraire le plus connu du monde communique, à l’occasion de l’ouverture des pré-commandes, la date de sortie de Castlevania: Lords of Shadow, la bombe annoncée sur Xbox 360 et PlayStation 3. C’est en effet ce 24 septembre que sera publié le bonheur en DVD, ou en Blu-Ray. Au choix.

Mais comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, il faut savoir qu’il est en pré-commande sur Amazon, justement, au doux prix de £38, soit 45€, environ. Je vous ai fait des hyperliens juste au-dessus, garantis 100% sans parrainage ni autre affiliation vaseuse. Difficile d’y résister. Vous savez ce qu’il vous reste à faire, amis gamers.

Dieu, que le mois de septembre risque de paraître long…

Castlevania: Harmony of Despair


Par Konami, le 04 août 2010, sur Xbox Live Arcade – En attendant la bombe annoncée qui devrait arriver, si tout se passe bien, ce 24 septembre, Konami propose à ses fans, merci bien, de patienter encore quelques semaines en se faisant la main sur Castlevania: Harmony of Despair, surtout l’occasion pour l’éditeur d’engranger un maximum de yens et de boucler le budget de Lords of Shadow. Après Castlevania: The Adventure ReBirth et Rondo of Blood, publiés sur la console virtuelle de la Wii, c’est donc à ce Harmony of Despair d’attirer toute l’attention, et pour cause : il est, malgré les apparences, l’expérience la plus originale que la série ait enfanté ces dernières années.

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Castlevania: Lords of Shadow… Esprit, esprit, es-tu là ?

Castlevania: Lords of Shadow

♪ Bloody Tears

Hier matin, des screenshots du nouveau Castlevania: Lords of Shadow ont circulé sur la toile. Sur de nombreux fora, en particulier ceux de Gamekult, s’est posée la question de l’esprit de la série. En effet, nombre de joueurs ont constaté qu’on ne retrouvait pas, dans ces images, « l’esprit de Castlevania. » Mais qu’est-ce que c’est, l’esprit Castlevania ? La série en a connu, depuis 1986 (ciel, déjà 24 ans !), des virements et revirements de bord. Depuis Conan le Barbare jusqu’à Vampire Hunter D en passant par du manga de série B avec Dawn of Sorrow et Portrait of Ruin, Castlevania a tout vécu d’un point de vue artistique.

Alors certes, ce nouvel opus se présente bien différemment des dernières productions d’Igarashi, que ce soit dans le fond ou sur la forme. De là à dire que la série a perdu son esprit, je n’ai qu’une chose à dire : « Objection! » Quand on regarde ces nouvelles images, que voit-on ? Un chevalier dont l’armure ressemble à s’y méprendre à celle de Simon dans Simon’s Quest. D’ailleurs, ce dernier se déroulait en très grande majorité en extérieur, particulièrement dans des cimetières et des forêts. Et, je vous le demande, que voit-on ici ? Des forêts et des cimetières, entre autres. Et puis il y a ce screenshot, où le héros se balance du bout de son fouet à une anneau de métal. L’esprit de Super Castlevania IV hante cette image… Et que dire de la capture d’écran en plongée où l’intrépide chasseur de vampires est sur un tombeau, devant une croix ? Que ça ressemble à la toute petite introduction de Castlevania III: Dracula’s Curse !

Il y a donc, quelque part, un véritable retour aux sources avec cet épisode. Bien entendu, l’effet God of War est passé par là et on est face à un beat them all brutal, bien plus qu’à un jeu d’action 2D sur six stages. Mais tant qu’on affrontera le comte Dracula sous plusieurs formes au dernier étage du château du Prince des Ténèbres, l’esprit sera là. Et j’irais presque jusqu’à dire que, sur les dernières années, c’est bien cet épisode qui incarne le plus l’esprit Castlevania.

Castlevania: Lords of Shadow

Capture #1

Castlevania: Lords of Shadow

Capture #2

Castlevania: Lords of Shadow

Capture #3

Castlevania: Lords of Shadow

Capture #4

Castlevania: Lords of Shadow

Capture #5

Castlevania: Lords of Shadow

Capture #6